Reconstruction mammaire

De nombreux procédés de reconstruction du sein existent, que ce soit après un traitement conservateur du cancer du sein ou après une mastectomie.

Le traitement « conservateur »

Le traitement « conservateur » du cancer du sein est défini comme l’association d’un geste chirurgical, comme l’exérèse de la zone glandulaire concernée par la tumeur et l’exérèse du ganglion sentinelle, et d’une irradiation des tissus concernés. Ce traitement peut être précédé ou complété par une chimiothérapie, et parfois suivi d’une hormonothérapie ( suivant les récepteurs hormonaux de la tumeur).

Le traitement conservateur est de plus en plus fréquent, du fait du diagnostic plus précoce des cancers du sein et de la tendance à limiter les séquelles esthétiques du traitement du cancer. Toutefois, il existe parfois ( +/- 20% des cas) des séquelles à ce traitement conservateur, sous la forme de déformations mineures du sein, d’une asymétrie mammaire, d’une amputation de la plaque aréole-mamelonnaire, d’une rétraction cicatricielle, d’altérations cutanées, de déformations aréole-mamelonnaires, de déformations majeures du sein,…

Beaucoup de ces séquelles sont corrigibles et notamment par le lipomodelage (cf augmentation mammaire par lipofilling).

Les moyens de reconstruction mammaire après mastectomie sont divisés en 3 catégories, parfois utilisées ensemble.

  • Prothèse mammaire : il est préférable, pour une question de symétrie, d’utiliser un implant de chaque côté; après une mastectomie prophylactique, c’est la méthode de choix. Souvent, une prothèse d’expansion temporaire est utilisée pour distendre l’étui cutané. Une lipostructure préalable permet d’utiliser une prothèse mammaire en cas d’irradiation. Hospitalisation de jour possible.
  • Lambeau musculo-cutané du muscle grand dorsal: quand le besoin en tissus autologues n’est pas très important, c’est la technique la plus simple. Cette technique peut aussi être utilisée en cas de mauvais état général. En cas d’insuffisance de volume, une séance de lipostructure peut être pratiquée ou une prothèse mammaire posée. Hospitalisation de 2-3 jours.
  • Lambeau cutané-graisseux abdominal (DIEP : deep inferior epigastric artère) : cette technique s’impose si la patiente est en bon état général, si la patiente présente un excès cutané-graisseux abdominal et si le sein à reconstruire est volumineux. Là aussi, une ou plusieurs de lipostructure peuvent compléter le résultat. Cette technique imposant le recours à la microchirurgie, dure plusieurs heures. L’hospitalisation dure 5-6 jours.

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