Blépharoplasties – plasties des paupières –

La chirurgie des paupières, supérieures et inférieures, permet d’éliminer les excès de peau, les poches et les sillons trop marqués. C’est une des interventions les plus pratiquées à la Clinique des Houx.

L’excès de peau au niveau des paupières supérieures vieillit le regard et peut retentir sur la fonction visuelle. L’excès de tissu graisseux alourdit la paupière et donne l’air fatigué. Au niveau des paupières inférieures, les mêmes problèmes existent, pas toujours en même temps: l’excès de peau se traduit par des rides ou des plis, l’excès de graisse donne des poches; des cernes apparaissent avec l’âge et la paupière peut se relâcher, parfois tellement que la partie blanche du globe sous l’iris est visible.

Il faut prendre des précautions particulières s’il existe un glaucome, un oeil sec, ou un décollement de rétine. Les maladies thyroïdiennes, comme la maladie de Graves, l’hypertension, le diabète, doivent être signalées.

Technique:

  • La blépharoplastie supérieure se réalise sous sédation et anesthésie locale. La cicatrice se situe dans le sillon palpébral, puis au-delà du canthus externe en cas d’excès cutané marqué. La cicatrice est à peine visible au bout de quelques semaines. L’excès de peau est enlevé de manière conservatrice. Le muscle orbiculaire est juste incisé et est partiellement enlevé uniquement en cas d’excès marqué. La poche de graisse latérale, donnant l’aspect de « casquette », est transférée sur le rebord orbitaire pour éviter de creuser le regard. L’aponévrose du muscle releveur de la paupière est remise sous tension pour « lifter » les cils. Les muscles corrugator, responsables des rides du lion, peuvent être diminués de 80-85% durant cette opération. Plus qu’une opération de réduction, il s’agit d’une opération de remodelage.
  • La blépharoplastie inférieure peut être ou très simple -avec peu de risques mais sans grande modification- ou très complexe en cas de laxité importante de la paupière. Des tests cliniques précis permettent d’évaluer cette laxité et d’orienter le traitement chirurgical adéquat. Une personne jeune ayant des poches sous les yeux et un bon tonus palpébral sera traitée par une résection de ces poches par voie conjonctivale (cicatrice à l’intérieur de la paupière). Une personne âgée avec de grosses poches et un relâchement important de la paupière sera traitée par une suspension du canthus externe – canthopexie -, une suspension du muscle orbiculaire, un transfert des poches sur le rebord orbitaire pour masquer les cernes, et la résection prudente de l’excès cutané.
  • Le lifting malaire est régulièrement associé à la blépharoplastie inférieure. Il est particulièrement indiqué en cas de poches malaires – cf. photos –

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